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Mon travail s’inscrit dans une démarche de recherche théorique et empirique, que j’organise de manière protocolaire, passant d’abord par des collectes d'échantillons. Les matières que je prélève sont virtuelles (sons, images), artificielles (plastiques, mousses, résines, sodas, gels de silice) et organiques (mues, os, bois, champignons, sèves, mères, mousses, nids). Issus d’une captation permanente, ces échantillons sonores, visuels et matériels - ces données - forment un atlas protéiforme qui se réorganise en permanence. Mis en relation, les éléments physiques et numériques deviennent sculptures, compositions sonores, vidéos, textes. 


Mon médium de prédilection est l’installation, que j’utilise comme la projection d’un lieu, ou plutôt d’espaces dans des espaces. L’installation provoque la rencontre de ces données transformées qui définissent le paysage d’un collage à différentes échelles et temporalités. Ces « entre-lieux », deviennent alors une reconstruction narrative et topologique faite de boucles, de répétitions, de dédoublements de temps. 

 

Dans mon travail il est donc surtout question de mise en lien - collage, montage, composition, création de chimères nées à partir de cet atlas d’échantillons collectés. Le rapport que j’entretiens à la collection, à sa documentation à son archivage, m’amène à m’intéresser à la mémoire – individuelle et collective, géologique et mythologique, génétique et « machinique » – ainsi qu’à la trace. 


Mes productions actuelles s’attachent principalement à sonder les liens qu’entretient, ou non, l’humain avec le reste du vivant, à travers l’histoire et les croyances. 

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