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Le travail d'Alba Sagols s’inscrit dans une démarche d’artiste chercheur. Elle organise ses recherches de manière protocolaire, passant d’abord par la collecte de prélèvements. Issus d’une captation permanente, ces échantillons sonores, visuels et matériels, qu'elle appelle données pour plus d’horizontalité, forment un atlas protéiforme qui se réorganise en permanence. Les éléments physiques et numériques de cette collection, mis en relation, deviennent sculptures, vidéos, compositions sonores, textes parfois. Ce rapport à la collection, de sa documentation à son archivage, l’amène à s’intéresser à la mémoire – individuelle, collective, machinique, génétique – ainsi qu’à la trace.

 

Son médium principal est l’installation où se rencontrent ces données transformées. Une fois confrontées, elles viennent définir le paysage d’un collage d’objets, d’espaces et de temporalités, une reconstruction narrative et topologique faite de boucles, de répétitions, de dédoublements de temps. Il est donc surtout question de mise en lien dans le travail d'Alba : collage, montage, composition. Ses préoccupations actuelles s'attachent principalement à sonder les liens qu’entretient (ou non) l’humain avec le reste du vivant, à travers l’histoire et les croyances. Elle travaille divers matériaux artificiels (plastiques, emballages, mousses, vernis, résines, sodas, gel de silice) et organiques (mues, bois, champignons, mousses, nids).

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